Satan habite au 21 > Jean-Pierre de Lucovich
Editions : l'Archipel
Genre : Suspense
Le livre : Site des éditions
Résumé :
Paris, 11 mars 1944. Appelés pour un incendie rue Le Sueur, les pompiers et la police découvrent dans les caves d’un hôtel particulier un charnier de vingt-sept cadavres dissous dans la chaux vive. L’enquête révèle que le propriétaire, un certain Dr Petiot, avait promis à ses victimes de les faire passer en Amérique du Sud, moyennant finances. Lancé à la poursuite de celui que la presse surnomme « Docteur Satan », le détective privé Jérôme Dracéna va devoir affronter un génie du crime, maître de l’illusion, à l’image de Fantômas ou du diabolique Dr Mabuse. Il nous entraîne dans un Paris de film noir qui attend la Libération, où s’entrecroisent collabos sur le départ, vedettes compromises, gestapistes en cavale, trafiquants aux abois et résistants de la onzième heure. Mêlant avec brio le roman, l’histoire et l’enquête, Jean-Pierre de Lucovich réinvente un des plus effroyables faits divers de l’Occupation.
Mon avis :
Nous sommes en pleine occupation, quelque mois avant le débarquement.
Des personnages hauts en couleurs, tel Jérôme Dracéna le détective, un travail de recherches qui à mon avis doit avoir prit pas mal de temps pour l'écriture du livre, une très bonne intrigue qui mêle un grand criminel et l'occupation.
J'ai été captivée par ce livre, qui non seulement m'a fait mener moi aussi l'enquête, mais m'en a apprit sur les moment difficiles de l'occupation d'une manière autre que celle que l'on nous apprend à l'école. Je me suis vraiment sentie plonger dans ces sombres moments de notre histoire, j'en avais la boule à l'estomac par moment.
Comme dit dans le résumé, l'auteur a réussi à mêler l'histoire et le roman, et je rajoute que pour moi il l'a fait d'une manière simple qui nous transporte à l'intérieur de son roman. Il est difficile de ne pas être atteint par ce livre.
Bien que j'ai eu difficile à le lire par moment, j'ai apprécié ma lecture (bien que apprécié ne soit pas vraiment le terme à employer vu le contenu du livre).
Merci aux éditions l'Archipel pour ce service presse