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ITW du mois de septembre > Gilles Milo-Vacéri
C'est avec un immense plaisir que je vous dévoile l'interview que j'ai réalisé pour Gilles Milo-Vacéri, qui est, comme vous le savez, un auteur que j'aime beaucoup.
Je ne vous fais pas attendre plus longtemps, et je vous laisse en compagnie de Gilles, ou du moins de ses réponses à mes questions.
Hop c'est parti.
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Voudrais-tu dire quelque chose avant de commencer à répondre à mes questions ?
Eh bien, je vais commencer par te remercier pour cette interview très sympa et originale. C’est parti, je me lance !
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Où trouves-tu toute cette inspiration ?
Même si cela peut surprendre, je ne la cherche pas et c’est elle qui me trouve ! (rires). J’ai cette chance de me lever tous les matins avec pas mal d’idées en tête. Cela vient à n’importe quel moment, en faisant mes courses, en regardant un documentaire ou en me promenant avec ma chérie. Il me suffit de peu, comme une rencontre par exemple, un bâtiment ou un lieu quelconque pour que mes (deux) neurones (rescapés) se mettent à construire un scénario sans que je le cherche vraiment.
Enfin, c’est aussi dans mon passé et dans ce que j’ai pu vivre que je trouve mon inspiration. Avoir eu une vie qui ne rentre pas dans le moule habituel, des expériences qui ne s’inscrivent pas dans les normes courantes, permet de penser autrement, d’imaginer, de créer puis enfin, d’écrire.
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Je sais que tu fais beaucoup de recherches pour tes écrits, combien de temps environ te faut-il pour réunir les infos nécessaires pour un livre ?
La phase pré-écriture est très structurée pour ma part et il est vrai que je passe un temps considérable dans les recherches. Je tiens absolument à la crédibilité d’un récit, même de fiction. Que ce soit la géographie, les dates, les termes et vocabulaires spécifiques, etc. je vérifie tout et je prends un tas de notes que je compulse régulièrement ensuite. Le but est simple, ne pas perdre de temps en phase d’écriture afin de garder le fil du récit. Un polar ou un thriller doit posséder une intrigue, étayée par un réalisme facilement vérifiable.
Ensuite, je crée mes fiches personnages (portrait moral & physique, adresse, possessions matérielles, véhicule, etc.) puis je termine par la timeline qui est l’assemblage chronologique des événements du polar. Les lecteurs de romans policiers ou de thrillers sont de vrais enquêteurs qui ont l’œil aguerri, alors je fais tout pour ne pas les décevoir. Par conséquent, cette phase peut varier d’une matinée pour une nouvelle à plus d’une semaine pour un roman. Par exemple, pour écrire Les larmes de Satan, il m’a fallu une dizaine de jours.
- Est-ce que tu as un moment préféré pour l'écriture ?
Aucun. Je commence ma journée très tôt et la finis très tard dans la nuit. J’ai organisé une veille internet pour surveiller ce qui peut se dire sur mes livres, je communique beaucoup et passe un temps non négligeable en promotions ou en dédicaces. Le reste est consacré quasi exclusivement à l’écriture ou aux reprises / corrections d’un ouvrage. J’ai la chance de taper vite et chaque minute de ma journée est utilisée à 200 %.
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Quelle est ta principale source d'inspiration ?
Je le disais plus haut, c’est mon passé et les multiples expériences que j’ai vécues. J’avais décidé très tôt de vivre autrement, de voir du pays et de vivre de vraies aventures. Je l’ai payé cher à bien des aspects, c’est vrai, mais au final cela me donne aujourd’hui un véritable vivier inépuisable grâce auquel je peux écrire sur de multiples thèmes en me renouvelant sans cesse.
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Lorsque tu écris, le fais-tu dans le silence ou avec de la musique, ou autre chose comme bruit de fond ?
Il faudrait imaginer un sous-marin pour me comprendre lorsque j’écris. De fait, je m’enferme dans une bulle, sans artifice aucun et plus rien n’existe autour de moi, autre que le récit, le clavier et ma tête, avec un lien invisible entre les trois. J’ai cette capacité de faire abstraction de tout ! Sinon, volontairement, je ne mets pas de musique, car cela finirait par me distraire. Écrire, surtout l’intrigue d’un polar, demande énormément de concentration et je ne peux guère me permettre d’erreurs.
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Comment t'est venue cette envie d'écrire ?
Très tôt ! J’avais neuf ou dix ans quand j’ai commencé à noircir des pages. Comme tout le monde, j’aimais la poésie avec des rimes simples. Très vite, j’ai voulu écrire des histoires courtes et avec le temps, elles sont devenues de plus en plus longues. En fait, je lisais énormément, poussé par une fringale de nouvelles connaissances, comme la découverte de nouveaux horizons ou les dangers de l’aventure.
Je n’étais pas encore au collège que je décidais fermement de ne pas rester en France et de vivre autrement. N’étant pas issu d’un milieu aisé, pour moi, cela a commencé avec une longue période au sein de l’armée. Quand on veut se donner les moyens de ses ambitions, on n’hésite pas, quitte à payer cher, y compris de sa personne. Après l’armée, j’ai poursuivi sur le même cap, avec des intentions différentes et d’autres moyens, d’autres idées. Le plus important était de vivre à fond pour ne jamais devoir végéter en devenant un spectateur passif de la vie. Et l’écriture ne m’a plus quitté depuis ces temps préhistoriques ! (rires)
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Une question hyper simple : Si tu devais choisir un seul de tes livres, ce serait lequel ? Pourquoi celui-là et pas un autre ?
Aïe ! Si je te demandais lequel de tes enfants tu préfères, pourrais-tu choisir ? Lorsque tu demandes à un auteur de désigner un livre parmi ceux qu’il a écrits, c’est exactement la même difficulté !
Si je devais trancher, pour l’aspect personnel, je dirais YEM, car c’est un passage vécu de mon passé. Pour les recherches historiques, je mettrais Les larmes de Satan. Pour l’intrigue policière très fouillée, je proposerais les trois volumes des enquêtes de Gabriel Gerfaut, Que son règne vienne, Le mystère Lux et Umbra et enfin, Le Semeur d’Âmes. Enfin, pour le coup de cœur personnel et l’un des plus aboutis, j’avancerais Meurtres à Château-Arnoux. Je suis incapable de me décider, désolé ! et il y en a beaucoup d’autres qui mériteraient d’être cités... Donc, je ne réponds pas à ta question ! (rires)
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Lorsque tu es en pleine période d'écriture, tu peux prendre jusqu'à combien de temps pour écrire un manuscrit complet ?
Je ne compte pas le temps de préparation, la création des personnages, etc. et de même, j’oublie le temps de reprise / correction, après l’écriture. Idem, je fais l’impasse sur l’indispensable travail d’editing - travail à effectuer, une fois le projet passé entre les mains de l’éditrice et en retour, accompagné des demandes ou conseils de modifications, de corrections, de reprises, etc. - pour que le manuscrit soit abouti et lancé en publication. En faisant toutes ces impasses, je vais sans doute te faire sursauter. J’écris une nouvelle courte en une journée, une plus longue en deux ou trois jours et un roman en trois semaines à un mois, grand maximum.
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En cas de "panne" d'inspiration, comment réagis-tu ?
Je le dis sans forfanterie, cela ne m’est jamais arrivé, alors je ne sais pas. Si un jour cela devait survenir, je pense qu’il serait temps de ranger la plume. Sur mon disque dur, j’ai une petite - mais très longue - liste de synopsis dans tous les domaines littéraires et de tous formats, nouvelle ou roman. Je parle de notes personnelles, rédigées à la va-vite, qui reprennent des idées générales et un fil directeur, de quoi faire une histoire.
- Es-tu plutôt écriture sur papier, ou plutôt sur ordi ?
Soyons clairs. Si tu vises l’écriture professionnelle et la publication à compte d’éditeur, tu n’as pas le choix. Si certaines stars - ou présumées telles - se permettent le caprice d’écrire sur du papier, aujourd’hui, un auteur ne peut faire autrement qu’utiliser Word pour échanger au plus vite des fichiers avec sa ou ses maisons d’édition. Les délais sont très courts et on ne joue pas avec un éditeur et son planning, encore moins avec ses nerfs. Ou alors, tu restes dans le monde de l’amateurisme et tu ne seras pas souvent édité ! D’autant plus dans le monde numérique qui vient de s’ouvrir aux nouvelles plumes, en imposant encore plus de réactivité et un sérieux sans faille de la part de l’auteur. Sinon, je ne prends que mes notes sur papier et je les archive pour ne rien perdre. Tout le reste passe par Word et est dûment sauvegardé.
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Si tu devais donner un seul conseil aux jeunes auteurs qui voudraient se lancer, quel serait-il ?
Aïe ! Encore une question bien difficile...Je dirais la patience. Sur ce sujet, j’ai pensé aux jeunes auteurs afin de les aider et ils pourront trouver une rubrique qui leur est entièrement consacrée sur mon blog officiel. Là, je leur explique quelques pistes qu’ils seront libres de suivre... ou pas ! Je leur parle aussi bien de la typographie à respecter, des démarches vers le monde de l’édition, de l’écriture ou encore de bonnes astuces.
>>> Rubriques Conseils <<<
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Si je me place devant ta bibliothèque, que vais-je avoir devant moi ?
Hélas ! Tu ne verrais pas grand-chose pour la bonne et simple raison que je ne possède plus de livres. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais autrefois et dans une autre vie, tu aurais pu y voir des centaines d’ouvrages, dans des genres bien différents, de toutes origines, du roman à la biographie, de la poésie aux grands philosophes, sans oublier les bandes dessinées ni plusieurs atlas qui côtoyaient les dictionnaires de tout poil. Bref, cela reste une blessure ouverte sur laquelle je ne m’étendrai pas.
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Encore une question facile : Si tu devais choisir un seul livre de ta bibliothèque, lequel choisirais-tu ?
Je te renvoie à la question précédente. Cela dit, je t’aurais cité Le petit Prince, de Saint-Ex. sans aucune hésitation !
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Pourquoi celui-là et pas un autre ?
Parce que... Antoine de Saint-Exupéry, tout simplement. Très sincèrement, on devrait rendre obligatoire la lecture du petit Prince. Cela donnerait des leçons d’humanité et d’ouverture d’esprit à bien des mécréants...
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Tous styles littéraires confondus, quel est le tien pour tes lectures ?
Encore une fois, un seul genre serait réducteur et impossible à définir. J’ai plusieurs axes principaux que tu retrouveras d’ailleurs dans ma bibliographie, car on n’écrit jamais aussi bien que dans les thèmes que l’on connaît ! Je te citerai donc le policier, le thriller, l’aventure et l’histoire. C’est dans ce cadre assez vaste que je choisis généralement mes lectures.
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Tous styles littéraires confondus, quel est ton auteur de prédilection, celui dont tu lis le plus les romans ?
Jack London, Maxime Chattam, Ernest Hemingway, Jules Verne, Saint-Exupéry, Rudyard Kipling, Harlan Coben, James Ellroy, Agatha Christie, Alexandre Dumas, Frédéric Dard, Fred Vargas, Franck Thilliez, James Hadley Chase, Arthur Conan Doyle, Roger Frison-Roche, John Falkner, Victor Hugo, Joseph Kessel, Umberto Eco et puis...
Comment ?! Un seul ?! Alors désolé, je ne peux pas répondre ! (rires)
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Que pourrais-tu nous dévoiler sur toi, sans trop entrer dans le privé ?
Pour faire simple, je ne parle jamais de ma vie privée, c’est un domaine que je tiens à préserver. Sinon, serais-tu friande de quelques scoops ? Je préfère le poisson grillé à la viande, les légumes ou la salade aux frites, le bordeaux au bourgogne, je dors mal et l’on peut me classer dans les insomniaques incurables, ma boisson favorite reste le café mais sans sucre, je ne supporte pas la canicule et déteste la neige, j’aime autant la mer que le désert, je ne suis ni homophobe ni xénophobe, j’écris plus que je ne lis, je ne chante pas (pour éviter les procès avec les voisins), j’adore l’art sous toutes ses formes et ne supporte pas la connerie humaine, j’ai un très sale caractère, je déteste me voir en photo, je suis cartésien et le plus grand rêveur de notre planète... soupirs... Bref, je suis difficile à suivre, rempli de paradoxes et donc, trop en dévoiler finirait par faire fuir mes lecteurs ! (rires)
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Une exclusivité que tu n'as encore révélée à personne ? Promis personne ne le répétera, ça restera un secret.
Par exemple, le thème du thriller que je suis en train de corriger avant de l’adresser aux éditeurs ? Eh bien, c’est un huis clos contemporain qui se déroule sur une île écossaise perdue dans les Hébrides, avec... Hum ! Il est encore trop tôt pour en parler, car ce projet n’est pas signé. Sinon, je peux te dire que l’intrigue portera le lecteur jusqu’aux dernières pages, avec une fin fracassante et complètement inattendue. Bref, de quoi frissonner pendant un bon moment de lecture !
- Si tu étais une œuvre d'art ?
Un tableau de Dali, Cygnes se reflétant en éléphants (1937). Car les apparences sont toujours trompeuses...
- Si tu étais une des 7 merveilles du monde ?
Peut-être la pyramide de Kheops pour ses mystères et la richesse de la civilisation égyptienne ou encore le phare d’Alexandrie, pour l’apprentissage de l’humilité. Eh oui, on peut briller et prendre de la hauteur et... disparaître tout aussi vite que l’on est apparu ! (rires)
- Si tu étais un événement historique ?
J’opterai bien pour la période révolutionnaire de 1789 et la prise de la Bastille car la Liberté est le principe fondamental que j’ai adopté depuis toujours. Un peu plus tard, en août de la même année, la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen reste une grande date. Plus contemporain ? Le 18 septembre 1981, quand Monsieur Robert Badinter a fait abolir la peine de mort ou bien, le 17 janvier 1975 quand Madame Simone Veil - dont je suis un fan inconditionnel ! - a fait admettre l’interruption volontaire de grossesse au séides poussiéreux de l’Assemblée Nationale... Ou, encore... Heu... Non, il ne fait jamais poser une telle question à un fan d’histoire ! Donc, encore une fois, je ne réponds pas. (rires)
- Si tu étais une invention ?
La roue, sans hésiter... Qui a vraiment réfléchi sur la puissance de cette invention et tout ce qu’elle a apporté au cours du temps et encore aujourd’hui. C’est le grand symbole du progrès et une forme géométrique parfaite.
- Si tu étais un animal ?
Le loup, bien sûr ! Je suis fan de cet animal prodigieux, dont les us et coutumes devraient servir de modèle à pas mal de bipèdes décérébrés. Quant au débat médiatique actuel concernant cet animal, je préfère ne rien dire, car je deviendrais franchement désagréable.
- Si tu étais une fleur ?
J’hésite entre l’orchidée et la pivoine blanche. Cette dernière pour la « Guerre des pivoines », du célèbre Shimmen Miyamoto Musashi, merveilleusement contée par Eiji Yoshikawa. Les adeptes du moyen-âge féodal japonais me comprendront...
- Si tu étais un des 5 éléments ?
Je dirais... Le Feu, car c’est un peu mon caractère... la Terre aussi, pour mon côté raisonnable et pragmatique... L’Air ou le Vent car j’aime rêver, voyager et m’évader... L’Eau, car c’est l’un de mes éléments préférés et la source de toute vie... Puis le Vide, car c’est un élément naturel aux arts martiaux. Donc, tu prends un petit peu de tout ça, tu mélanges bien et tu ne devrais pas être loin de mon choix.
- Si tu étais un livre ?
Autre que le petit Prince ? (rires). Il y en a tellement... Un peu de Vingt mille lieues sous les mers, de Croc-Blanc, de L’Odyssée, de L’étranger, de Les misérables, de... Non, la liste est beaucoup trop longue. Alors... au hasard, pourquoi pas le prochain livre que j’écrirai ?
- Si tu étais une légende ?
Eh bien, encore une fois et sans hésiter, les légendes arthuriennes. Arthur, Guenièvre, Merlin... Les symboles sont si riches qu’il faudrait une vie entière pour étudier la nature profonde de ces textes et décrypter toutes les vérités cachées qui expliquent si bien le Graal et sa quête ! Bref, la symbolisation des buts élevés que chacun devrait poursuivre en ce bas monde.
Que voudrais-tu dire pour terminer cette interview ?
Je te remercie infiniment pour ce petit moment passé à te répondre, même si je n’ai pas traité toutes les questions ! (rires) C’était un plaisir et une quasi-nécessité car, comme tout auteur, j’ai un besoin certain de notoriété pour me faire connaître. Alors, une interview est l’un de ces rares moments privilégiés qui permettent de joindre l’utile à l’agréable.
Sinon, pour mieux me connaître ou me découvrir, le meilleur moyen est encore de se rendre sur mon blog officiel où tes lectrices et lecteurs retrouveront toutes les informations me concernant ainsi que mes actualités à jour (nouveautés, promotions, dates et lieux de dédicaces...).
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À ce jour, ce ne sont pas moins de douze romans et près de quatre-vingts nouvelles qui sont publiés, tous à compte d’éditeur, depuis fin 2012 et hors concours littéraires.
Voici en image les ouvrages de Gilles dont il nous parle dans cet interview :
C'est ainsi que ce termine cet interview.
Je remercie Gilles d'avoir accepté de me répondre, et pour ma part eh bien j'attends sa prochaine sortie avec impatience.
Si vous ne connaissez pas ses oeuvres, n'hésitez pas à les découvrir, ce sont de vraies merveilles.
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